mardi 24 février 2009

kabuki



Le kabuki (歌舞伎) est la forme épique du théâtre japonais traditionnel. Centré sur un jeu d'acteur à la fois spectaculaire et codifié, il se distingue par le maquillage élaboré des acteurs et l'abondance de dispositifs scéniques destinés à souligner les paroxysmes et les retournements de la pièce.

Les trois idéogrammes du mot signifient : chant (歌 - ka), danse (舞 - bu) et habileté technique (伎 - ki). Il s'agit vraisemblablement d'ateji (caractères utilisés pour leur seule valeur phonétique), et il semble qu'il s'agisse de la forme ancienne du verbe katamuku (傾く), à l'époque kabuku, désignant ce qui était peu orthodoxe, en référence à une forme de théâtre considérée à l'époque comme d'avant-garde.

vendredi 20 février 2009

Dvâravatî : aux sources du bouddhisme en Thaïlande

du 11 février au 25 mai 2009

Exposition coproduite par la Réunion des musées nationaux et le musée des arts asiatiques Guimet

Commissariat : Pierre Baptiste, conservateur du patrimoine section Asie du Sud Est du musée Guimet et Thierry Zéphir, ingénieur d’étude au musée Guimet.

Cette exposition patrimoniale d’envergure internationale présentera pour la première fois au public français un ensemble exceptionnel d’œuvres évoquant l’art bouddhique le plus ancien de l’actuelle Thaïlande. Provenant de douze des plus grands musées nationaux, les œuvres présentées illustreront les divers aspects religieux de l’antique civilisation dite de Dvâravatî, du nom d’un royaume attesté à la haute époque en Thaïlande par de rares inscriptions. Constituées essentiellement de sculptures en pierre et en bronze (images de culte et bas-reliefs), de reliefs en stuc ou en terre cuite (éléments de décor architectural, plaquettes votives) et d’objets (monnaies, bijoux, éléments de dépôt de fondation, en or, argent, bronze, terre cuite…), ces œuvres témoigneront de l’art indianisé le plus ancien de Thaïlande (VIe-XIIe siècles).

Aujourd’hui conservées dans les collections nationales réparties sur l’ensemble du territoire, ces pièces seront réunies pour la première fois au sein d’une exposition consacrée à cet art encore méconnu. Elles permettront de dresser un état des lieux des connaissances dans un domaine demeurant à bien des égards énigmatique, à la lumière des fouilles archéologiques récentes, conduites par des spécialistes thaïs et internationaux, et des travaux plus anciens menés sous l’égide de l’École française d’Extrême-Orient dans les années 1930 et même plus tôt, dès la fin du XIX ème siècle : http://www.guimet.fr/

lundi 16 février 2009

Extraits de la biographie de Poe par Baudelaire

Né à Baltimore, selon lui, en 1813 - mais quelle importance? -, Edgar Poe est issu de parents comédiens et pauvres. Son grand-père, général durant la Guerre d'Indépendance, a connu La Fayette. Son père, David, s'enfuit en Angleterre avec une actrice nommée Élisabeth Arnold. Ils moururent à Richmond, laissant trois enfants en bas âge sans ressources. Edgar fut adopté par un riche négociant, Mr Allan. Avec ses parents adoptifs, Poe voyage en Europe et commence en Angleterre de brillantes études qu'il achève en Amérique, à l'université de Charlottesville (1826). ou il est remarqué pour son intelligence et ses débordements.


Exclu, et brouillé avec son père adoptif, il tente - par atavisme - de faire la guerre avec les Grecs contre les Turcs, et rentre aux États-Unis en 1829. Admis à West Point, toujours aussi intelligent et aussi instable, il fut exclu quelques mois plus tard. La brouille avec son père adoptif devint définitive après que celui-ci devint veuf, se remaria et eut des enfants.


Déclassé, un temps soldat, "Poe se mourrait dans une misère extrême" lorsqu'il gagna deux prix littéraires (conte et poésie) offerts par une revue. Il devint le bras droit du directeur du Southern Literary Messenger. Il publia dans cette revue, entre autres, l'Aventure sans pareille d'un certain Hans Pfaall, et épousa sa cousine, Virginia Clemm, dont la mère, Maria Clemm, lui voua un amour maternel. Mais il se brouilla avec le directeur de la revue et se remit à errer, tout en gratifiant l'humanité d'oeuvres étranges et belles - Le Corbeau date de 1845.


Après la mort de sa femme, survenue en 1847, Poe fut atteint d'une crise de delirium tremens. Il connut un certain succès littéraire, fut bien accueilli à Richmond à cause de celui-ci, et songea s'y établir, même s'il "croyait, en vrai poète qu'il était, que le but de la poésie est de même nature que son principe, et qu'elle ne doit pas avoir en vue autre chose qu'elle-même."


Il partit en virée à Baltimore et n'en revint pas: découvert au matin dans un ruisseau, il décéda à l'hôpital des suites de son alcoolisme (...)

vendredi 6 février 2009

Une seule chose est nécessaire : la solitude. La grande solitude intérieure. Aller en soi-même et ne rencontrer pendant des heures personne, c'est à cela qu'il faut parvenir. Etre seul, comme l'enfant est seul...
Rainer Maria Rilke

mercredi 4 février 2009



Un rêve dans un rêve

Reçois ce baiser sur le front!
Et, puisque que c'est l'heure de te quitter
Alors c'est bien haut que j'avoue
Tu n'as pas tort, toi qui juges
Que mes jours ont été un rêve;
Et si l'Espoir s'est enfui
Pendant la nuit ou pendant le jour
Dans une vision ou dans aucune,
Pour autant s'en est-il moins allé?
TOUT ce que nous voyons ou paraissons
N'est qu'un rêve dans un rêve.

Je me tiens au coeur rugissant
D'une grève que les brisants tourmentent,
Et je tiens dans la main
Des grains du sable d'or
Bien peu! et encore comme ils se défilent
A travers mes doigts vers l'abîme
Pendant que je pleure_pendant que je pleure!
O Dieu! Que ne les puis-je étreindre
D'une poigne plus ferme?
O Dieu! Que n'en puis-je sauver
UN de la houle sans pitié?
TOUT ce que nous voyons ou paraissons n'est-il
Qu'un rêve dans un rêve?
Allan Edgar Poe

dimanche 1 février 2009

Rassemblement pour le Tibet, 1er février, Paris

La Communauté tibétaine de France appelle à un rassemblement,
le dimanche 01 février de 16h à 19h30
Place Edmond Michelet, Paris
(Métro Rambuteau, Les Halles, près de Beaubourg)

Suite à une résolution de l’Assemblée Générale de CTF, "la Communauté Tibétaine de France et ses Amis" appelle à une manifestation pacifique en faveur du Tibet, chaque premier dimanche du mois. Ce mouvement de citoyens libres pour un soutien au Tibet a été baptisé : "la marche des Tibétains vers un Tibet libre et démocratique."

Aussi longtemps que le combat du peuple tibétain pour sa survie nationale durera, les Tibétains de France et leurs amis "ont résolu de faire une manifestation pacifique tous les premiers dimanches de chaque mois près de l’ambassade de la République populaire de Chine à Paris".

Cette expression de solidarité des citoyens libres avec le peuple tibétain dans son combat pour la justice et la liberté ainsi que la démocratie, s’inscrit fermement dans les principes de non-violence et de respect de la vérité. Ce mouvement des citoyens engagés a pour but de promouvoir la compréhension et le respect mutuel par la voie du dialogue entre les Chinois et les Tibétains.
Ceci permettra également aux Chinois de connaître la véritable histoire du Tibet, afin que les autorités chinoises puissent acquérir une culture de tolérance et de diversité politique, notamment pour la préservation de la culture tibétaine dans un Tibet libre et autonome.

La Communauté tibétaine de France vous invite à venir nombreux avec des bougies se joindre à eux pour manifester votre solidarité avec le peuple tibétain.

Source : Bureau de "la Communauté Tibétaine de France et ses Amis", 21 janvier 2009